Un week end (sur l'air de Maeva in wonderland).
Minuit et demi, le dimanche huit septembre. Il fait encore chaud. Un vrai plaisir. Le ventilo tourne doucement, haut, au dessus du lit. La rue est relativement calme.
C’est le premier moment d’accalmie et je me sens extrêmement satisfaite malgré l’énervement dû à cette journée en tout point dominical. Parfait point de chute d’un week-end parfaitement banale. Et absolument heureux. Je goûte cet instant parce que je sais qu’il est fragile et que je l’ai construit.
Ma vie. Mon œuvre. Je souris. Je suis fatiguée. Mais je veux profiter encore un peu de ce moment.